Aller au contenu

Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/138

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



XXIII



1er février.

Cédant aux larmes de madame Prune, j’étais retourné hier à la police nipponne, pour représenter à messieurs les agents qu’il ne s’agissait point d’une migration, mais d’une simple visite de courtoisie, et qu’au bout d’une heure ou deux nous rendrions toutes ces dames intactes à leurs foyers. On s’était donc excusé de l’offensante méprise, et aujourd’hui nous avons eu la joie de recevoir nos visiteuses, sous un soleil printanier.

Deux sampans, qui semblaient transformés en des barques cythéréennes, toutes de séduc-