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Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/195

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madame Oyouki ? Une fille adoptive, simplement ?

— Hélas ! non… Une erreur de feu ce pauvre monsieur Sucre… Une enfant conçue en dehors des liens sacrés du mariage…

— Madame Prune, en croirai-je à mes oreilles ?… Monsieur Sucre, ce pur artiste, capable de s’être oublié à ce point !… Quelle atteinte vous venez de porter pour moi à sa mémoire !…

Et dire que j’ai pu vivre tout un été sous le même toit que ce ménage, sans soupçonner un secret si lourd…