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Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/200

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d’un très prochain automne. On se laisse prendre, et cependant il y a cette année deux causes de tristesse à le sentir approcher, ce printemps : d’abord, ce n’est pas ici qu’on avait pensé le recevoir, chacun comptait bien être là-bas, dans son coin de terre natale, quand arriveraient les hirondelles : ensuite ce beau temps sonne le départ pour la Chine ; les glaces de l’affreux Petchili doivent fondre sous ce soleil, et on va nous rappeler bientôt à nos postes d’énervante fatigue.