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Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/216

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XXXVIII



26 mars.

Des nouvelles arrivées de Chine disent qu’à l’entrée du Peïho les glaces fondent : donc ce sera d’un moment à l’autre, le départ, et nous comptons les jours de grâce qui nous restent, nous sentant plus japonisés que nous ne pensions, à l’heure de tout quitter.

Ma petite amie Pluie-d’Avril est venue aujourd’hui me faire visite à bord, accompagnée de la vieille dame qu’elle appelle grand’mère. Une visite tout à fait bon enfant et sans cérémonie ; elle avait pris un costume qui, pour elle, était plutôt simple, mais où tout