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En approchant de chez madame Renoncule, je faisais de louables efforts pour être ému. C’est que, vraisemblablement, j’allais y rencontrer les époux Pinson, ma belle-mère m’ayant annoncé autrefois qu’ils viendraient avec l’automne s’installer auprès d’elle.

Frais superflus, inutile dérangement de cœur : à la suite d’un pèlerinage efficace à certain temple, très recommandé pour les cas rebelles comme le sien, madame Chrysanthème, après quatorze ans de mariage stérile, s’était tout à coup sentie dans une position intéressante très avancée, qui n’avait pas permis de songer à un plus long voyage. — Et ce n’est pas sans une teinte d’orgueil maternel que madame Renoncule me fait part de telles espérances.

Allons, le sort en est jeté, nous ne nous reverrons point. Après tout, c’est plus correct ainsi. Et puis, il faut savoir se mettre à la place de son prochain : M. Pinson n’aurait-il pas éprouvé quelque gêne à m’être présenté ?


Mon Dieu, qu’est-ce qu’il se passe donc chez madame Prune ? Ce n’est pas le même incident