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Page:Loti - Le Mariage de Loti, 1880.djvu/255

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Tahiti dès que le vent et l’état de la mer nous le permettraient.


J’avais dit que j’étais habitué à la nourriture indigène, et que je me contenterais comme le reste de la famille des fruits de l’arbre à pain. Mais la veille Hapoto avait ordonné de grands préparatifs pour mon repas du soir, qui devait être un festin. On poursuivit plusieurs poules pour les étrangler, et on alluma sur l’herbe un grand feu, destiné à cuire pour moi le feii et les fruits de l’arbre à pain.

XVIII

Cependant le temps s’écoulait lentement. Il fallait plus d’une heure encore avant que la jeune fille qui était allée chercher les actes de naissance des enfants de Taïmaha pût être revenue.

En l’attendant, je fis au bord de la mer, avec mes nouveaux amis, une promenade qui m’a