rentrer en Europe par la Plata, le Brésil et les Açores.
II
Un triste matin de mars, au lever incertain d’un jour brumeux, je revins à Brightbury, frapper à la porte de ma maison chérie… On ne m’attendait pas encore.
Je tombai dans les bras de ma vieille mère, qui tremblait d’émotion et de surprise, — Le bonheur et l’étonnement furent grands de me revoir.
Après les premiers moments, une impression de tristesse succède à la joie ; un serrement de cœur se mêle au charme du retour : des années ont passé depuis le départ ; — on regarde ceux que l’on chérit : le temps a laissé sur eux ses traces, — on les trouve vieillis…… Heureux encore, s’il n’y a point de place vide au foyer !…
C’est triste une matinée d’hiver dans nos climats du Nord, — surtout quand on a la tête toute remplie des images ensoleillées des tro-