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Page:Loti - Roman d’un enfant, éd. 1895.djvu/133

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LE ROMAN D’UN ENFANT

mencée, et que mon éducation musicale resta entre ses mains jusqu’à l’époque de Chopin et de Liszt.

La peinture et la musique étaient les deux seules choses que je travaillais un peu.

La peinture m’était enseignée par ma sœur : mais je ne rappelle plus mes commencements, tant ils furent prématurés ; il me semble que de tout temps j’ai su, avec des crayons ou des pinceaux, rendre à peu près sur le papier les petites fantaisies de mon imagination.