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Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 10.djvu/180

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Tout le peuple : François Coppée.

Personne pour lui.

Évidemment, il était harcelé comme tous les académiciens, par les quêteurs de prix Montyon. Mais cela ne compte pas.

Dans son cabinet minuscule, il y avait une table devant la fenêtre, une petite bibliothèque à droite avec des livres assez ridiculement couverts de papiers dorés.

À gauche : la porte du salon, et un canapé à deux places. À droite encore ou derrière lui : deux chaises.

Pour parler, il retournait son fauteuil de gauche à droite en tournant le dos au canapé, toujours vide. Il parlait aux deux chaises. Heredia ou Régnier était sur l’une, moi sur l’autre. J’ai rarement vu plus de deux personnes à ses côtés.


Pour la fin :


Nommons Leconte de Lisle, Mallarmé, Verlaine, Heredia. Si l’on demandait lequel fut le moins malheureux, beaucoup répondraient : Heredia.

Pour moi les ai bien connus tous les quatre, je dirais :

« Non. Pas lui.

— Quel autre des trois ?

— Aucun.