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Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 10.djvu/66

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qui se passa quand Pierre Corneille eut achevé les paroles suprêmes de Polyeucte et l’extase de Pauline — le sommet de la tragédie française. Fontenelle a écrit ce que tout le monde sait : que la maîtresse de maison consola Corneille et accentua l’échec par de bonnes paroles. Mais Fontenelle contait l’histoire plus longuement à ses amis ; et l’un d’eux, qu’on ne cite jamais, dit le dernier mot :

« Monsieur l’abbé Cotin, lisez-nous donc quelque épître. »

Ce mot, que Fontenelle tenait de Corneille, n’est pas inutile à publier si l’on songe que la première pièce imprimée sous la signature de Molière a cette affiche le soir de son début :

CINNA — LES PRÉCIEUSES RIDICULES.


L’« IMPOSTEUR » DE CORNEILLE ET LE
« TARTUFFE » DE MOLIÈRE

Oui, j’ai publié le secret avant la preuve et sans vous consulter, messieurs les moliéristes.

J’ai toutes vos notes. Vous n’avez pas les miennes et vous me demandez mes preuves quand il est déjà trop tard pour que j’aie besoin de les donner. D’ailleurs, il s’agit de Corneille, il ne s’agit plus de vous. Je fais la statue de Pierre Corneille à la taille de Pierre Corneille. Vous ne m’empêcherez pas d’écrire que Pierre Corneille est