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Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 9.djvu/255

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mot au sérieux : « La France, c’est le Monde ; Paris, c’est la France ! Hugo, c’est Paris. Peuples, inclinez-vous ! »

Oui, peuples ! inclinez-vous devant le plus grand des enfants des hommes. Qu’il soit votre Dieu ! Par tous ses côtés, il le mérite plus que votre Jésus !

    Ô ciel ! être ce qui commence,
Seul, debout, au plus haut de la spirale immense.

Et :

Dans l’ombre, tout au fond de l’abîme… les hommes.

Ci-contre est une allégorie qui ne tient pas sur ses pattes dès qu’on la discute, mais qui a l’air de vouloir dire quelque chose quand on ne fait qu’y jeter un coup d’œil.

(Entendons-nous : ce qui est discutable, c’est la forme de l’allégorie, mais ce qu’elle entend démontrer, l’ordre des astres, etc… est absolument indiscutable.)

Maintenant, après ce religieux épanchement d’adoration et d’enthousiasme, revenons à l’exposition des dessins du Dieu.

C’est Paul Meurice qui a les beaux dessins du Dieu Victor Hugo, Le Burg à la Croix, d’abord, puis trois phares, dont un (les Casquets) porte la main de la divinité empreinte dans la fumée de sa torche et le déchaînement de sa tempête. Ne