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Page:Louÿs - Histoire du roi Gonzalve et des douze princesses, 1927.djvu/11

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allez entendre, mais Son Altesse n’est pas en peine d’inventer sept devoirs si je les lui demande. Quel est le premier ?

— Lui dire qu’elle est belle, et que je l’aime de tout mon cœur, de tout mon con, de tout mon cul.

— Le second ?

— Lui baiser la bouche et ne pas lui faire de reproches si sa langue sent le foutre de mes sœurs aînées.

— Le troisième ?

— Lui dire : Ma Chloris, ce serait à toi de me faire service mais j’ai trop envie de commencer pour ne pas te baiser les poils.

— Le quatrième ?

Septima faisait tout ce qu’elle disait. Aussi coucha-t-elle Chloris au bord du lit avant de répondre :

« Lui donner des coups de langue aux babines du con avant de lui faire minette.

— Le cinquième ?

— Comprendre ce qu’elle veut quand elle relève les cuisses en offrant le trou du cul pour que la fille du roi lui fasse feuille de rose.

— Le sixième ?

— Branler son petit bouton du bout de la langue.

— Et le septième, je vais le dire pour vous, fit Chloris. Le septième ou le premier est de se laisser faire service, car tout ce que vous venez de dire ce sont mes devoirs envers vous, et non les vôtres.

— Non ! fit Septima. Le septième devoir est le sacrifice. Chloris, je t’offre à mon père. »

Émerveillé, le roi s’écria, de sa chaire :