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Page:Louÿs - La Femme et le Pantin, 1916.djvu/152

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ventre, à travers la jupe, me presser d’une caresse impudique et fervente.

« Je me sens mal, murmura-t-elle. Je t’en supplie, attends… Je crois que je vais tomber… Viens dans le patio avec moi, je m’étendrai sur la natte fraîche… Attends… Je t’aime… mais je suis presque évanouie. »

Je me dirigeai vers une porte.

« Non, pas celle-là. C’est la chambre de maman. Viens par ici. Je te guiderai. »

Un carré de ciel noir étoilé, où s’effilaient des nuées bleuâtres, dominait le patio blanc. Tout un étage brillait, éclairé par la lune, et le reste de la cour reposait dans une ombre confidentielle.

Concha s’étendit à l’orientale sur une natte. Je m’assis auprès d’elle et elle prit ma main.

« Mon ami, me dit-elle, m’aimerez-vous ?

— Tu le demandes !