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Page:Louÿs - Trois filles de leur mère, 1979.djvu/141

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savoir pourquoi les sœurs de nos amis sont si maladroites.

— Je ne peux pas savoir ! s’écria Teresa. Penses-tu que je n’ai jamais vu enculer des jeunes filles du monde ? D’abord, il n’y a pas moyen de trouver leur cul. Elles sont tout habillées. On s’embarrasse dans leur pantalon et on manque tout le temps de glisser la queue dans leur pucelage. Ensuite, il n’y en a pas une sur quatre qui ait seulement la pensée de se faire fiche un coup de burette dans la douille avant de marcher. Elles donnent leur trou, et voilà : on y fourre le bout de la pine. Ça les excite et ça leur fait un mal de chien. Elles se branlent vite, vite, pendant qu’on les encule ; mais il ne faut pas bouger, ça leur fait trop de mal et souvent on se décolle avant d’avoir joui, ce qui ne les empêche pas de recommencer le lendemain avec un autre. Est-ce vrai ?

— Comment es-tu si bien renseignée ?

— Ah ! qu’est-ce que je ne sais pas là-dessus !… Et alors elles étaient toutes aussi gourdes, tes jeunes filles ?

— Charmantes ; mais un peu gourdes, comme tu dis, sauf une qui avait une grande habitude et qui se laissait faire avec une douceur, une patience…

— Un ange ! dit gaiement Teresa. On la ramonait du haut en bas et elle ne savait pas donner un coup de cul ? Est-ce ça ? Pourquoi ris-tu ? Je les connais mieux que toi, tes jeunes filles. Et ensuite ? voyons. Après tes pucelles ?

— Que veux-tu que je te dise ? Des histoires de bordel ? Ça n’a aucun intérêt.