Aller au contenu

Page:Louis - Recherches sur les effets de la saignée, 1835.djvu/33

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE II.

Faits nouveaux, relatifs à l’effet des émissions sanguines dans les maladies aiguës.


Depuis la publication du mémoire qui fait le sujet du chapitre précédent, j’ai observé, à l’hôpital de la Pitié, un grand nombre de malades atteints de pneumonie, d’érysipèle de la face, ou d’angine gutturale ; et bien que, dans les phlegmasies du parenchyme pulmonaire, j’aie assez fréquemment fait faire des saignées de vingt à vingt-cinq onces et au-delà, ou jusqu’à la syncope ; je n’ai vu ces phlegmasies jugulées dans aucun cas. Je crois même que les émissions sanguines, quoique généralement plus larges que celles qui étaient d’usage à l’hôpital de la Charité, à l’époque où j’y observais, n’ont pas eu un succès beaucoup plus marqué. Mais ces propositions générales, fondées sur des faits confiés, pour la plupart, à la mémoire, ont trop peu de valeur pour y attacher quelque importance ; et au lieu de disserter, d’une manière vague, sur le traitement de quarante cas d’érysipèle de la face, et de cent cinquante cas de pneumonie,