Aller au contenu

Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

hasard ils étoient presque seuls. M. de Berlits combattit avec toute son éloquence les raisons du Vicomte, & l’embarrassa réellement, puisqu’il ne pouvoit alléguer les seules qui le décidoient. La Comtesse ne pouvoit pas, sans indiscrétion, prendre un autre langage que celui de son mari. Vous le voulez, dit M. de Barjac ; je vous rends responsable de tous les événemens. En prononçant ces mots, il serra du genou celui de Madame de Berlits, qui sentit bien le danger inévitable, & se vit entraînée, presque malgré elle, dans le précipice. N’ayant pas l’orgueil de se croire invincible, elle eut la sagesse de se défier de