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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/123

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épargnoit les soins du ménage, & le laissoit tout entier à la littérature qu’il aimoit, & aux travaux champêtres qui l’en délassoient. Pour prévenir les regrets qui suivent trop souvent les sacrifices précipités, il joignit à ces distractions une fille de quinze ans, dont la figure étoit céleste, le cœur vertueux & sensible. Son esprit, agréable sans être brillant, fournissoit abondamment à des entretiens qui ne pouvoient jamais être bien longs, parce qu’ils rouloient toujours sur le même sujet. Il sonde ce cœur novice : eh ! qu’il étoit loin de partager le projet voluptueux de M. de Barjac ! C’est donc dégoût involontaire,