Aller au contenu

Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/165

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les ouvrages sont un démenti perpétuel donné à ses actions.

Mon premier soin fut de me loger selon mes goûts, & de braver les sarcasmes & la routine des architectes. Les uns attaquoient la solidité, les autres la distribution ; ceux-ci l’extérieur, ceux-là les ornemens de mon édifice. On ne vouloit pas me permettre de faire des sottises à mon goût. J’y parvins cependant. Malgré l’âpreté de la censure, je suis venu à bout d’achever la maison ridicule & commode que vous voyez.

Ce premier pas fait, mes vues se portèrent sur la manière dont je composerois mon domestique. Je résolus de n’avoir que des femmes,