Aller au contenu

Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/46

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à supporter, ou d’une fortune aisée à faire. Cette confidence prématurée étoit une invitation à M. de Barjac de vivre en société avec eux. Il en profite peu : quelques soupés de loin en loin, & voilà tout.

Peu de femmes pardonnent l’indifférence. Celles qui sont vertueuses veulent toujours être à même de refuser ; à plus forte raison celles qui n’ont qu’une sagesse de calcul. Elmire n’aimoit point précisément ; mais elle auroit vu volontiers dans ses fers un jeune homme aimable qui n’avoit ni l’innocence de la province, ni l’expérience de Paris ; dont les vices n’étoient encore que commencés.