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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/55

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ces lumieres qu’il cherchoit. Le cœur plein de soupçons & d’amertume, il arrive un matin chez le Vicomte, se promène à grands pas, l’œil en feu, le front rembruni, le désespoir dans l’ame ; il se jette ensuite dans un fauteuil, & après un demi-quart d’heure de silence, la tête appuyée sur sa main, « je suis trahi, dit-il, mon ami, & je le suis par une femme à qui j’avois rendu, sinon l’honneur, du moins quelques droits à la société, par une femme perfide à qui j’avois livré mon cœur & mon existence entière. Ce qui met le sceau à ma douleur, c’est qu’il faut lui enlever jusqu’à l’estime. B…,