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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/62

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pour acquitter de cette façon les dettes sacrées de la reconnoissance. Quant à vous, monsieur, le Vicomte, je me confesse inexcusable. Il est sûr que non-seulement j’ai obéi à mon cœur, mais que j’ai presque été au-devant de votre insensibilité. Un sentiment trop vif sans doute, mais dont ce n’étoit pas à vous à me punir, enlève ce cœur au Marquis pour vous le livrer tout entier. Ce que j’ai fait, il y a un quart d’heure, vous prouvera au moins si j’ai eu quelque réserve. Aujourd’hui tout est changé. Rendez-moi un gage de mon amour qui cesse d’être quelque chose pour vous. »