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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/81

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sèrent d’y ajouter les douceurs de l’amour, avoient échoué. Plus d’une fois, dans la nécessité de combattre, sa raison la sauva du malheur de plaire. Attachée à ses devoirs, rien ne lui auroit fait oublier l’économie de la maison, l’éducation de ses enfans, les devoirs dus à ses parens, sa tendre amitié pour son mari. Mais, née avec une ame de feu, elle n’étoit pas à l’abri d’un choix heureux, & de cette espèce de séduction qui naît d’un esprit aimable & d’un caractère fier ; elle avoit parmi les femmes cette considération qu’elles accordent à une conduite soutenue, à l’éloignement des tracasseries, & à la