Aller au contenu

Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/89

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

contre lui. Elle découvrit un amour du vrai qui brusquoit souvent les convenances de la vie sociale ; une prudence qui veilloit à la gloire de la femme qui l’intéressoit ; cette douceur de caractère, la première des vertus, lorsqu’elle ne dégénère pas en foiblesse, & le plus pardonnable des défauts quand elle tombe dans cet excès. Ce qu’elle ne découvrit point, c’est que l’étude de cet homme n’étoit qu’un prétexte pour y rêver sans cesse. Aussi cet examen lui fut-il plus funeste que cent déclarations.

De son côté, M. de Barjac cherchoit à se justifier l’imprudente entreprise qu’il alloit for-