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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/92

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pour laisser aux imprudens au moins l’espoir de n’avoir pas été connus. À peine a-t-il gagné sa chambre, que le Comte y vient. Ne doutant pas qu’il n’eût vu la femme de chambre de Madame de Rosefort ; ne doutant pas non plus qu’il ne fût du dernier bien avec celle-ci, il vouloit, par une confidence entière, le forcer au secret. C’étoit au mois d’Août ; il faisoit une chaleur assommante. Si vous n’êtes pas pressé par le sommeil, dit M. de Berlits, venez un moment chez moi, nous y trouverons de quoi nous rafraîchir. Ils y causèrent pendant deux heures. Il fallut écouter les détails d’une petite intrigue domestique.