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Page:Lucien - Scènes de la vie des courtisanes, 1894, trad. Louÿs.djvu/141

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VIE DES COURTISANES

le danger pour nous. La vie me serait impossible si tu mourais.

Léontichos

Mais moi, par un coup d’audace je m’avance au milieu, non pas moins bien armé que le Paphlagonien, mais tout en or comme lui, de sorte qu’un cri s’éleva chez les nôtres et chez les barbares, car ils m’avaient reconnu surtout à mon bouclier, et à mes ornements et à mon panache. Dis, ô Chénidas, à qui tous alors me comparaient !

Chênidas

À quel autre, par Dzeus ! si ce n’est à Akhilleus, fils de Thetis et de Pêleus ? Comme ton casque t’allait bien ! comme ta pourpre était éclatante et ton bouclier lumineux !