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Page:Lucien Fabre - Rabevel ou le mal des ardents Tome II (1923, NRF).djvu/152

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LE MAL DES ARDENTS

pouvons véritablement plus nous passer. Nous vous signalons à ce sujet que les Chantiers de l’Atlantique ont actuellement à flot au point d’achèvement, deux vapeurs qui leur ont été laissés pour compte par l’Union Pétrolifère de l’Oural présentement en déconfiture. Nous pensons qu’il serait bon de lier ces deux affaires et de les négocier aussitôt ; en dehors de l’excellente raison que constitue la nécessité d’améliorer notre formule d’exploitation, vous n’ignorez pas qu’il en est une autre : celle de mettre un terme aux bruits fâcheux qui courent sur notre société, bruits qui ont fait tomber le titre à 800 en moins d’un mois. Un contrat tout prêt soumis à l’Assemblée Générale de fin mars serait d’un excellent effet.
 Si vous croyez que ma présence puisse vous être utile, je serai à Paris sur un simple télégramme de vous.

Signé : Bordes.

P. S. — Bien entendu, vérifiez la solidité financière des acquéreurs éventuels ».

La lettre de la Compagnie de Navigation disait :

« Messieurs, nous avons été avisés par notre Ingénieur Conseil que vous disposiez d’une flotte de voiliers dont vous pourriez distraire une dizaine pour les remplacer par des vapeurs. Nous-même serions acquéreurs de voiliers pour transporter des guanos entre Caracas et Glasgow. Si la question vous intéresse veuillez nous le faire connaître aussitôt.

Signé :
L’Administrateur-Délégué :

Illisible.
 
Le Directeur :
Illisible.