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Page:Luisa - La Fille aux voluptés défendues, 1936.djvu/174

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Ayant un précédent, il voulut commander en maître, son impatience le poussa lui aussi à réduire les préparatifs.

Mais, cette fois, Sarah se révolta, elle sauta sur sa chemise en hoquetant de fureur :

— Tu es une brute, tu ne m’aimes pas. Donc, tu n’auras rien du tout. Ça t’apprendra !

Apeuré, il se fit suppliant, et elle accepta enfin d’abandonner sa chemise en échange d’une promesse formelle qu’il se soumettrait à ses fantaisies.

Force lui fut d’accepter, et la comédie reprit, comme aux débuts de leurs amours. Sarah aimait la fantaisie, elle le lui montra bien. Il fut un esclave docile, soumis, qui ne recula jamais.

Ce ne fut qu’à bout de résistance, tout l’être tendu par le désir, qu’elle se jeta sur le lit, appelant l’amant au secours.

Cette fois, elle goûta pleinement la