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Page:Luisa - La Fille aux voluptés défendues, 1936.djvu/186

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permettait pas de se résoudre à bon escient.

Entre temps, dans la solitude de sa chambre, elle caressait de nombreux rêves qui achevaient d’enflammer son imagination.

Elle avait besoin d’un guide, le hasard se chargea de le lui fournir.

Un samedi, ayant négligé le lycée, elle rentra de bonne heure au logis, en l’absence de Madame Clarizet.

Comme elle pénétrait dans sa chambre, elle s’arrêta stupéfiée, puis éclata de rire.

Célestine, la boniche, dans le plus charmant déshabillé, était installée chez elle et écrivait une lettre, probablement à un amoureux.

Apeurée d’abord, la soubrette se redressa d’un bond, et ce qui lui restait de vêture dégringola à terre lamentablement.

Sarah la tranquillisa ; elle ne se voyait