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Page:Luzel - Contes populaires, volume 2, 1887.djvu/305

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Le paysan Cornouaillais[1], convaincu de fraude, fut écartelé entre quatre chevaux, et Robardic épousa la demoiselle qu’il avait sauvée, et qui était très belle et très riche, et cette récompense lui était bien due.

Il y eut, à cette occasion, des fêtes et des festins, qui durèrent des mois entiers. Tout le monde, dans le pays, y fut invité, les pauvres comme les riches. J’aurais bien voulu me trouver là aussi ; j’aurais soupe un peu mieux que je viens de le faire, n’ayant eu que des pommes de terre cuites à l’eau pour tout régal !


Conté par Marguerite Philippe, de Pluzunet,
(Côtes-du-Nord).



  1. Dans le conte qui suit, c’est un charbonnier Cornouaillais. Ce tournois de la fin et la blessure au pied qui fait reconnaitre le héros ressemblent beaucoup à la reconnaissance qui termine le Roman et le Dict de Robert le Diable, du XIV° siècle.