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Page:Luzel - Légendes chrétiennes, volume 2, 1881.djvu/63

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secours ! et vous aussi, mon divin maître Jésus, et vous, sainte Vierge Marie ! »

Heureux est celui qui met son espoir en Dieu ; au milieu des plus grands dangers, il trouve assistance. Le jeune gentilhomme se sentit soutenu au-dessus des vagues de la mer, il ne savait comment.

En peu de temps, le pauvre jeune homme fut ainsi conduit jusqu’à une île, auprès de Douarnenez, et là il ne rencontra d’autre secours, d’autre consolation que Dieu, qui était toujours dans son cœur.

Abandonné de la sorte, au milieu de la mer, sans trouver personne qui pût lui venir en aide, il s’écria :

— « Ô mon père saint Corentin, ô glorieux saint Corentin, voyez votre fils comme il est en danger ! Ne viendrez-vous pas à son secours ? »

Ô charité admirable de saint Corentin ! Nuit et jour il envoya à son fils bien-aimé une nourriture précieuse, pendant cinq années entières.

De plus, pendant tout ce temps, la sainte Vierge lui envoya, chaque nuit, par l’entremise d’un