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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/122

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ARTICLE III

Troisième Leçon de géométrie.


Remarquez, s’il vous plaît, mes chers lecteurs, qu’il faisait un chaud d’enfer, et que, pour se rafraîchir, chacune de nous s’étendit sur son lit à l’italienne, c’est-à-dire sans chemise ; malgré cela, nous étouffions. Je dormis à peu près pendant deux heures, et, me réveillant en sursaut, je vis devant le miroir un corps nu qui faisait l’exercice, et qui, enfin, le corps penché en avant, promenait doucement ses mains sur ses fesses.

— Qu’est cela ? récriai-je ; cache ton cul, vilaine.

— C’était la Culrond qui répétait sa leçon et qui me fit lever. Nous la répétâmes encore ensemble sans bruit, et nous étions en très bon train lorsque madame Jolicon, seulement couverte d’une espèce de corset qui soutenait ses flasques tétons, ouvre la porte, et nous avertit que notre maître demande à entrer.

— Parbleu, maman, dis-je en riant, nous sommes disposées à le recevoir. Nous examinions si mon cul fait