Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/124

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coup de cul que son vit entra de deux pouces de plus. La belle Julie se place alors machinalement dans la posture la plus favorable, et mon savant, sans déconner, la fout de la meilleure grâce du monde. Elle ne fut sérieusement réveillée que par l’effort que le grave fourbisseur fit pour sortir de son fourreau.

— Ah ! quel rêve ! dit alors Julie en bâillant.

— Quoi ! dis-je, viens-tu de rêver ?

— Oh ! je viens de faire l’un des plus charmants rêves : non, le mâle le plus vigoureux ne donne pas tant de plaisir. C’est Cupidon, c’est l’Amour lui-même qui vient de me caresser.

— Vois son sceptre, répondis-je en lui montrant le vit mathématique.

Elle en parut étonnée ; il fallut rire, et nous reprîmes la troisième leçon.

Le géomètre ouvrit la bouche et dit :

— Mes belles dames, j’ai plusieurs fois interrompu les leçons que vous exigez de moi, parce que des arrangements précipités vous appelaient ailleurs. Il faut cependant finir ; j’ai mes occupations à part. J’ai donc pris le parti de faire dessiner par un graveur toutes les parties de nos pays chauds qui sont relatives à la suite de mes leçons. Les figures géométriques sont à côté et désignées par les mêmes lettres ; il n’y a plus à se tromper. Je vais en deux mots vous les expliquer.

Remarquez ce derrière braqué. Je ne dis plus que c’est une portion de cercle ; j’assure encore que c’est une parabole bien décrite dont l’axe traverse le rectum.