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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/224

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  Dans le fourreau de deux tendrons :
  Osons le dire, dans leurs cons.
 Le lendemain on voulut les entendre.
 À l’assemblée, il fallut bien se rendre
  — Frères, selon nos sages lois,
 Vous nous devez compte de vos exploits !
  — Ma foi, dit le révérend père,
 Je suis, pour moi, content de ma commère ;
  Cela chauffe un vit comme il faut ;
 Plus on la fout et plus le four est chaud.
 Pendant la nuit plus de cent coups de fesses
  Ne l’ont pas encor rafraîchi :
Elle m’a demandé vingt autres coups de vit,
Qu’elle a bien mérités, parbleu, par ses caresses.
— Et vous avez fourni ?… — Mais, me connaissez-vous ?
  Je réponds à votre demande
  Que plus je fous, et plus je bande.
— À merveille, papa. Toi, frère, quand tu fous,
  Ton vit… L’un des révérends pères
  Arrêta cette question
 Et dit : — Avant cette solution,
Sachons d’abord s’il fout comme nos frères.
  Allons, parle, frère Venant,
  Qu’as-tu fait avec cette enfant ?
 — Je n’ai rien fait, dit-il, elle est si sotte !
  D’une main je relevais sa cotte,
 Et je levais, de l’autre, mon habit ;
  Mais, si j’abandonnais sa jupe,
  Pour diriger plus droit mon vit,