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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/227

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  A confié cette recette :
  — Madame, quand votre mari
 Voudra sonder le bas de votre ventre,
  Laissez-le parvenir au centre,
  Et lestement nouez son vit.
  Lisette, dès la nuit suivante,
  Aurait voulu brider l’engin
 De son époux. — Vois-tu ma pauvre fente ?
  Vraiment, mon fils, elle a grand faim.
  Mathurin, homme de service,
  Est un peu faible à l’exercice.
 Pour l’appâter, Lisette le saisit
 D’abord au poil, et tout de suite au vit.
 Mais que ne peut une chaude femelle !
 Lisette sent une raide allumelle
  Dont sa main tend tous les ressorts,
  Et qui fait, enfin, tant d’efforts
  Pour remplir sa vaste cuvette,
  Qu’elle s’en tint à sa recette.
En effet son époux, enchanté de son con,
Ne porta plus ailleurs son amour et son fond.
 Mais si, parfois, son vit était mollasse,
Lisette, de la main, lui rendait sa vigueur,
 Le ventre en l’air, lui désignait sa place,
 Et convenait des feux de son fouteur.
 J’ose ajouter, en faveur de nos belles,
 Qu’un mâle au lit, avec un petit con,
  Eût-il le plus faible bourdon,
  La plus flasque des allumelles,