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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/237

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  S’apprête à commencer son jeu.
 Sa main parcourt les appas de la belle.
 — Jusques ici, cela va bien, dit-elle ;
  Mais quand Lindor, le vit bandant,
  Voulut entr’ouvrir le devant :
 — Que faites-vous, monsieur ? dit Amélie ;
 Feu mon époux jamais n’eut telle envie.
Avec une époussette, il me frottait le cas,
 Et ne… — Madame, il chauffait vos appas ;
 Précisément, c’est ce que je veux faire ;
  Le reste sera votre affaire.
Lindor, en tâtonnant, à peine réussit
 À rencontrer le fourreau de son vit :
Hé ! parbleu, l’y voilà. Force fut à madame
  De dilater ses cuisses et son âme.
 — Qu’avez-vous fait ? le manche de l’outil
Est entré… — Ma charmante, excusez mon douzil.
Et le douzil de foutre, et de bien faire rire
  La belle dont le con soupire.
 Lindor dégaine : — Eh bien ! la belle enfant,
  Le manche de mon instrument
  À votre avis, fait-il merveille ?
  — Ah ! monsieur, que cela réveille !
Comment l’appelez-vous ? — Cela s’appelle un vit.
— Ô dieux ! conservez-moi ce précieux outil !
 Et mon cas, dont la petite embouchure
  Écume encore de luxure.
  Daignez m’en désigner le nom ?
 — Cela s’appelle un joli petit con.