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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/92

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aux vits. Elle aurait bien dû protéger celui de ton monseigneur : ta cuvette et ta bourse s’en seraient encore mieux trouvées.

— Je ne l’avais pas sous la main, répond Julie ; allons recevoir et fêter ces deux compagnes de nos plaisirs et de nos sublimes combats.

Il faut avouer que le port de la Bascon m’étonna ; imaginez-vous une coquine, dont les yeux grands et noirs étaient armés de sourcils nombreux et bien nourris ; deux tétons, dont la saillie est si rare, étaient à découvert et montraient une gorge profonde qui m’aurait tentée si j’eusse été mâle. Une cotte leste et courte laissait voir une jambe fine et proportionnée et se relevait si haut qu’elle faisait soupçonner un cul d’une rondeur et d’une puissance enchanteresses. Lorsqu’elle marchait, l’on voyait, comme en cadence, se remuer successivement deux fesses, que l’on distinguait à l’œil et que l’on souhaitait d’admirer. D’après cette faible idée, qui n’est que celle de la première vue, l’on peut juger des grâces qu’elle voilait, et qui me ravirent lorsque nous eûmes la permission de les contrôler.

Le Culrond était une jeune blonde, mise en Beauceronne, avec quatre jupes sur le cul, qui le renflaient au lieu de le dessiner : d’assez beaux tétons en apparence, des grâces dans la démarche et une vivacité qui la fit tant sauter en nous embrassant qu’elle laissa entrevoir le joli portail, qui nous parut bien conditionné ; mais ce qui nous frappa, c’est un coussin qu’elle portait avec elle, qui nous sembla construit d’une forme singulière et assez inutile au métier qu’elle embrassait.