Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/94

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 84 —

La voilà donc troussée jusqu’à la ceinture et le derrière sur le coussin.

— Hé ! ce n’est pas ainsi, dit vivement la Culrond ; le bec doit être entre les jambes.

— Expliquez donc le pourquoi, dit vivement Minette ; pour moi je le quitte.

La Culrond place elle-même Minette de manière que l’enfoncement se trouvait sous la petite bouche de sa tendre cuvette et ajouta :

— Vous voyez bien qu’il faudrait ici du saillant plutôt qu’un enfoncement, et de là concluez que cet instrument n’est composé qu’en faveur d’un cul mâle ; cette profondeur est la place des couilles, et le bec est le soutien du pauvre vit auquel il est destiné.

— Mais encore, reprend maman, dis donc, la belle, à quel usage ?

— Le voici : tout le coussin est fait de poil de cons vierges, ce qui, comme vous le savez, est très difficile à trouver ; celui du fond et du contour de l’enfoncement est du premier duvet qui ombrage un petit conin. La vertu de ce premier poil est de réchauffer des couillons mourants, et le feu qu’il y porte rend au vit qui les possède une si forte vigueur, une si prodigieuse raideur, qu’il peut porter une fille pendant plus d’un quart d’heure, j’en ai fait l’épreuve.

— Que diable dit-elle ! s’écrie Julie, quoi ! si mon sous-ministre se fût placé le cul sur ce coussin, il m’aurait enlevée avec son vit, malgré mon poids ?

— Oui, belle enfant, dit Culrond ; il n’y a pas quatre