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Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/79

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employés aux diverses époques, afin d’en pouvoir suivre la progression, et les machines étrangères qu’il serait avantageux de transporter dans notre industrie.

Le plan primitif de ce bel établissement était plus vaste que celui qu’on a réalisé ; la lecture du rapport de Grégoire ne serait pas sans fruit encore aujourd’hui pour le perfectionner ; il le terminait ainsi :

« Tandis que l’orgueil des despotes élève des palais cimentés par le sang et les larmes de ceux qu’ils nomment leurs sujets, vous vous occupez d’établissemens propres à faire naître le bonheur dans les chaumières. Au milieu des tourmentes révolutionnaires, il est beau d’ouvrir des asiles à l’industrie et d’assembler tous les élémens dont se compose la félicité nationale : cette marche est vraiment digne du législateur ; car, entre les peuples comme parmi les individus, le plus industrieux sera toujours le plus libre. C’est donc calculer en politique que d’ôter tout prétexte à l’ignorance, à la fainéantise, et de faire en sorte que rien ne soit à meilleur compte que la science et la vertu ! »

Dans son rapport sur le Bureau des longitudes,