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Page:Mémoires de Suzon soeur de D. B., 1830.djvu/103

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cher. Ils doivent s’apercevoir que les bonnes fortunes sont devenues bien rares pour eux, depuis cette épidémie parmi celles de mon sexe. Ne pourrait-on pas aussi leur reprocher d’y avoir un peu contribué par leur indiscrétion à parler des faveurs qu’ils recevaient ? Qu’ils soient moins fanfarons et plus respectueux auprès des femmes, peut-être opéreront ils ce miracle.

Il en est de ce goût passager comme de toutes les modes qui s’introduisent dans ce pays-ci. Le Français est en général trop inconstant pour que leur cours soit de longue durée.

Cette maladie au reste serait plus difficile à guérir dans les couvens, il y aurait même de la barbarie à le tenter. Aurais-je pu y demeurer six mois, si je n’avais passé presque toutes les nuits dans les bras de la sœur Monique ? D’un lieu qui me paraissait affreux, n’en a-t-elle