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Page:Mémoires de Suzon soeur de D. B., 1830.djvu/119

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difficultés pour la forme seulement ; car j’en avais pour le moins autant d’envie que lui. Je me plaignais des libertés qu’il prenait ; mais il semblait que tout ce que je faisais pour me défendre ne servait qu’à le rendre plus ardent.

À la fin, nous trouvant tous deux près d’un tonneau, il me prit dans ses bras et me plaça dessus. Ensuite, se mettant entre mes cuisses, il me fit un bavolet de ma chemise, aussitôt il sortit de sa culotte un vit propre à faire plaisir à la femme la moins amoureuse, et me l’enfonça dans le con jusqu’à la garde. Quoique l’endroit fut encore sensible, je ne tardais pas à sentir les approches du plaisir. Mon cher Nicolas (c’était le nom du garçon) poussait avec tant de vigueur, que si je n’avais eu le dos appuyé contre la muraille, je n’aurais jamais pu soutenir les secousses qu’il me donnait. Il me tenait les jambes sous ses bras, de façon que m’attirant à