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Page:Mémoires de Suzon soeur de D. B., 1830.djvu/152

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Tu seras certainement étonné, lui dit-il, des libertés que je prends avec ta maîtresse, mais apprends, mon ami, qu’elle était à moi avant de t’appartenir ; tiens, crois-moi, prends ton parti aussi gaiement que je l’ai pris quand je t’ai soupçonné avec quelque fondement d’être mon rival. Voilà madame dans une posture propre à donner du plaisir. Deux trous très-appétissans semblent être deux rivaux qui se disputent la préférence, choisis celui que tu voudras, peu m’importe ; pourvu que tu me branles pendant que je suivrai l’office, je serai content. Le jeune homme ne se fit pas prier et m’encula. Je fis un cri qui aurait été en tendu de toutes les personnes qui étaient dans l’église, s’il ne se fut confondu avec toutes les voix qui chantaient les louanges de Dieu.

J’avais conservé jusqu’alors mon second pucelage, j’ignorais même le plaisir