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Page:Mémoires de Suzon soeur de D. B., 1830.djvu/168

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aigu et plus propre à vous en servir. Le grenadier ne manqua pas d’applaudir à ce que je disais, et nous nous disposâmes à profiter de cette heureuse découverte ; malheureusement le gagne petit qui était à boire, avait emporté son eau : cet obstacle se serait opposé à notre dessein si le grenadier ne m’eût proposé de monter sur la brouette et d’arroser la meule en pissant dessus… L’idée de cette scène étant de moi, je consentis à y jouer un rôle, je me plaçai sur l’endroit qui soutient la meule qui se trouvait par ce moyen entre mes deux jambes. Ne voulant pas donner plus d’eau qu’il n’en fallait, je serrais d’une main les lèvres de mon con pour ne laisser à l’urine qu’un très-petit passage, et de l’autre je soutenais mes jupons et ma chemise qui étaient relevés. Le grenadier pour ne pas demeurer oisif sortit son vit de sa culotte et se branla aussitôt qu’il vit commencer la