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Page:Mérat - L’Idole, 1869.djvu/24

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Le Sonnet des dents.


Sous la ſuavité des lèvres amoureuſes,
Attirantes auſſi, vous luiſez dangereuſes.
Voluptueuſement vous nous bleſſez un jour,

Blanches dents ſans pitié, petites dents aiguës,
Qui déchirez le rêve, & faites que l’amour
Boit les baiſers ainſi que d’amères ciguës !