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Page:Mérat - L’Idole, 1869.djvu/30

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Le Sonnet des cheveux.


Ondes au cours puiſſant où mon déſir s’abreuve,
Ruiſſelez & roulez éparſes comme un fleuve,
Et faites à la chair un linceul endormant.

Je veux ſur le lit blanc des tièdes encolures,
Comme un noyé, conme un laſcif, éperdument
Plonger mes mains dans l’or vivant des chevelures.