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Page:Mérat - L’Idole, 1869.djvu/46

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Le Sonnet du pied.


Vous avez des friſſons ſubtils comme les ailes ;
Non moins immaculés que les mains & plus frêles,
A peine vous poſez ſur notre ſol impur.

Peureux, lorſque ma lèvre amoureuſe vous touche,
Je crois ſentir trembler, au ſouffle de ma bouche,
Des oiſeaux retenus captifs loin de l’azur.