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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/111

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s’alarmaient pas, car leurs filles riaient tout haut, et les mères de celles qui avaient de belles dents disaient même que M. Darcy était fort aimable.

Une conformité de goûts et une crainte réciproque de leur talent de médire avaient rapproché Julie et Darcy. Ils avaient fait, après quelques escarmouches, un traité de paix, une alliance offensive et défensive ; ils se ménageaient mutuellement et ils étaient toujours unis pour faire les honneurs de leurs connaissances.