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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/149

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qui causait à voix basse avec Julie. Tantôt il la voyait sourire, tantôt elle devenait sérieuse, tantôt elle baissait les yeux timidement ; enfin il voyait que Darcy ne pouvait pas lui dire un mot qui ne produisît un effet marqué ; et ce qui le chagrinait surtout, c’est que les expressions variées que prenaient les traits de Julie, semblaient n’être que l’image et comme la réflexion de la physionomie mobile de Darcy. Enfin, ne pouvant plus tenir à cette espèce de supplice, il s’approcha d’elle, et se penchant sur le dos de sa chaise, au moment où Darcy donnait à