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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/186

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reprochait comme un grand crime. Les sentimens qu’elle avait éprouvés pour Darcy quelques années auparavant, en le quittant après cette soirée où elle avait chanté faux, étaient bien moins vifs que ceux qu’elle emportait cette fois. C’est que non-seulement les années avaient donné de la force à ses impressions, mais encore elles s’augmentaient de toute la colère accumulée contre son mari. Peut-être même l’espèce d’entraînement qu’elle avait ressenti pour Châteaufort qui, d’ailleurs, dans ce moment, était complètement oublié, servait-il à lui faire