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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/237

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— « Pourquoi, » lui disait-il de la voix la plus douce et la plus tendre du monde, « pourquoi vous affliger ainsi ? Faut-il qu’un être que vous méprisez ait tant d’influence sur votre vie ? Pourquoi lui permettez-vous d’empoisonner lui seul votre bonheur ? Mais est-ce donc à lui que vous devez demander votre bonheur ?… » et il lui baisa le bout des doigts, mais comme elle retira aussitôt sa main avec terreur, il craignit d’avoir été trop loin… Il poursuivit, et, déterminé à voir la fin de l’aventure, il dit en soupirant d’une façon assez hypocrite :