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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/251

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suis aimée de Darcy, » se dit-elle ; « je ne puis aimer que lui. — Sans lui je ne puis être heureuse. — Je serai heureuse partout avec lui : allons ensemble dans quelque lieu où jamais je ne puisse voir une figure qui me fasse rougir. Qu’il m’emmène avec lui à Constantinople… »

Darcy était à cent lieues de deviner ce qui se passait dans le cœur de Julie. Il venait de remarquer qu’ils entraient dans la rue habitée par madame de Chaverny, et remettait ses gants glacés avec beaucoup de sang-froid.